Les besoins de l’industrie

Entre 6 000 et 8 000 : c’est le nombre de techniciens, ingénieurs et chercheurs qui seront recrutés chaque année par la filière nucléaire pour les 15 années à venir.

Après le premier choc pétrolier de 1973, la France s’est tourné vers les Réacteurs à Eau Pressurisée (REP) pour assurer son indépendance énergétique et une majorité de sa production électrique. Dix ans plus tard, au milieu des années 80, la France construisait jusqu’à 6 REP par an. Les défis technologiques et industriels liés à ce changement étaient certes nombreux mais le challenge posé par les ressources humaines n’était pas moindre.

Entre 1975 et 1985 – et en sus des reconversions professionnelles de la main d’œuvre du charbon et des énergies fossiles – EDF a recruté et formé 12,800 personnes pour relever ce défi et exploiter ses nouvelles centrales. Aujourd’hui, avec 58 réacteurs, 220 000 emplois directs et indirects et 190 000 emplois induits, la filière nucléaire française est la troisième filière industrielle française.

Une large part du personnel recruté dans les années 80-90 s’apprête néanmoins à partir en retraite – ou est déjà partie. Entre 2012 et 2014, une première vague de recrutement a permis de commencer à remplacer progressivement les générations qui ont participé à la construction du parc actuel. En 2018, on estime encore que la filière recrutera entre 6 000 et 8000 techniciens, ingénieurs et chercheurs par ans pour les 15 années à venir pour pourvoir aux besoins des quelques 2 500 entreprises qui la composent. 50% de ces recrutements sont à prévoir dans les entreprises prestataires du nucléaire. La Marine nationale, deuxième exploitant nucléaire français avec 12 réacteurs actuellement en exploitation, n’est pas en reste avec 90 nouvelles recrues par an pour ses effectifs d’atomiciens de propulsion navale.

 

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