Description de la formation
Ce master propose de former des cadres scientifiques et techniques, alliant une bonne connaissance des outils et des méthodes de l’instrumentation, de la détection, de la mesure et de l’instrumentation nucléaires, de l’automation des procédés, de la métrologie et de la gestion de projet, à une bonne culture scientifique nécessaire à l’intégration des nouveaux savoirs industriels. Il conduit à l’acquisition de compétences techniques pour exploiter les connaissances et compétences nécessaires aux actions dans les milieux extrêmes, notamment en métrologie, et ce, dans un contexte industriel.
La spécialité IME possède un parcours « détection et instrumentation nucléaire » permettant de répertorier les principaux détecteurs avec leurs principes physiques et les domaines d’application correspondants, d’appréhender les principales méthodes de mesure et de les associer aux besoins, de traiter et d’analyser les résultats des mesures. Les futurs diplômés bénéficieront de l’excellent ancrage de la formation dans le tissu industriel régional grâce aux nombreux partenariats, et pourront prétendre aux milieux « extrêmes » (nucléaire, aéronautique et spatial, maritime), aux industries de procédés et aux services R&D des entreprises.
Les compétences visées
- Connaître les principes de fonctionnement des capteurs, capteurs industriels, électricité industrielle, vannes ;
- Maîtriser et savoir exploiter les méthodes de contrôle (qualité, sûreté de fonctionnement, gestion de la sécurité) ainsi que la gestion des procédés (caractérisation des réseaux locaux, modélisation de la maintenance) ;
- Maîtriser la méthodologie de la recherche et participer à la veille scientifique ;
- Être en mesure d’analyser, de modéliser, de communiquer les retours d’expérience ;
- Savoir gérer les services et la main d’œuvre grâce aux connaissances et à la compréhension de l’environnement économique et professionnel.
LES PRÉREQUIS
Contrat de professionnalisation : tout public sans limite d’âge, demandeurs d’emplois de 26 ans et plus.
Contrat d’apprentissage : moins de 30 ans.
- Titulaire d’un titre ou d’un diplôme de niveau bac+4 ou bac+5 : première ou deuxième année de master dans l’un des secteurs disciplinaires suivants : sciences pour l’ingénieur, physique, physico-chimie, sciences nucléaires, physique appliquée, instrumentation, électronique, maintenance, automatique, génie électrique, génie des systèmes industriels, génie informatique.
- Diplômes d’ingénieurs.
Présélection universitaire sur dossier.
Les métiers
- Cadre technique en instrumentation-automatismes et contrôle-commande ;
- Ingénieur en informatique industrielle ;
- Ingénieur d’affaires ;
- Responsable de bureau d’études ;
- Cadre de société de conception ;
- Ingénieur en instrumentation ;
- Responsable de service de métrologie ;
- Ingénieur R&D, ingénieur d’essais.
Les infrastructures de formation
- Réalisation de travaux pratiques et visites au CEA de Cadarache (Chicade, RJH, LECA-STAR ….) ;
- Le laboratoire commun AMU/CEA en instrumentation et mesures en milieux extrêmes (LIMMEX) ;
- Convention de partenariat avec le CEA et le réacteur Jules Horowitz (RJH) sur le thème « instrumentation, mesure et moyens d’essai en milieux extrêmes », formation co-habilitée avec l’INSTN.
Témoignages
“A la suite d’un parcours universitaire s’inscrivant plutôt vers la mesure et notamment à la suite d’un stage dans un service recherche, développement et innovation, je me suis orienté vers le master instrumentation car je voulais approfondir mes connaissances dans le domaine des capteurs, de l’instrumentation et de la métrologie. Après une première année en formation initiale durant laquelle j’ai pu acquérir un large panel de connaissances et de compétences en instrumentation dite « générale » mais aussi découvrir partiellement de nouveaux domaines d’application comme le nucléaire, j’ai eu l’opportunité de réaliser ma deuxième année au sein de la spécialité instrumentation des moyens d’essai, en tant qu’apprenti CNRS dans une équipe de recherche du laboratoire IM2NP UMR 7334 concevant notamment des capteurs pour les Material Testing Reactors. Cette expérience professionnelle dans le monde de la recherche, couplée aux enseignements orientés vers la détection et l’instrumentation nucléaire effectués par des intervenants professionnels provenant des principaux acteurs du secteur nucléaire dont le CEA, m’a motivé à poursuivre en thèse grâce à un contrat doctoral AMU-CEA au sein de l’IM2NP (département DETECT, équipe microcapteurs-instrumentation) sur un sujet de recherche dédié à la mesure d’échauffement nucléaire par calorimétrie.”
Adrien Volte, diplômé du master IME (2016), doctorant CEA/AMU, laboratoire IM2NP/UMR 7334 équipe microcapteurs-instrumentation